dimanche 1 février 2015

Rapport Bénéfice/Risque favorable des pilules :



Le nombre des IVG en France a augmenté de 4.7 % en 2013 d'après les statistiques récemment publiées par la DREES. Cette augmentation, qui fait suite à la polémique récente sur les pilules de 3ème et 4ème génération, avait été anticipée par la communauté médicale, et notamment par les gynécologues  : certaines femmes, à la suite de cet ouragan médiatique, ont en effet arrêté leur pilule et se sont tournées vers des méthodes dites naturelles ou non médicalisées, dont on connaît la médiocre efficacité.
Rappelons que depuis, les instances médicales Européennes ont rappelé aux autorités Françaises que le rapport Bénéfices /Risques des contraceptions orales est globalement favorable, et que, plus que le type de progestatif des pilules, c'est bien la quantité d'estrogènes de synthèse qui conditionne le risque thrombo-embolique, d'autant plus élevé que celle-ci est importante.

Rappelons enfin que le composés à base de cyprotérone acétate (connu sous le nom de Diane 35) et utilisé chez les jeunes filles présentant une acné importante, a été remis sur le marché. 

dimanche 25 janvier 2015

Excellente nouvelle !

D'après une étude publiée dans la prestigieuse revue Lancet, le vaccin anti HPV n'est pas associé à la survenue d'une sclérose en plaque, ou d'autres maladies démyelinisantes, et ce sur une population de 4 millions de personnes !

De quoi rassurer les jeunes filles et leurs parents qui s'interrogent sur le bien fondé de cette vaccination ; rappelons que celle-ci réduit le risque de maladie du col de l'utérus précancéreuse, et de ce fait, de cancer du col de l'utérus liés au virus HPV.

samedi 16 février 2013

pilules et risques cardio vasculaires : informer sans inquiéter

Depuis un mois, se succèdent à mon cabinet nombre de jeunes filles et aussi de mères, inquiètes et désorientées par tout ce qu'elles lisent dans la presse et toutes les informations dont les médias les abreuvent.

Comment faire quand elles sont sous Diane 35, prescrite pour une acné sévère,  et avec un bon résultat sur la peau ?  Faut-il ou non s'alarmer des risques thrombo-emboliques des pilules de 2ème, 3 ème, 4 ème générations ? Faut-il ou non changer de pilule, voire même de mode de contraception ? Faut-il passer au dispositif intra-utérin ? Faut-il envisager la pose d'un implant ?

J'engage avec ses jeunes filles et leur mère des discussions sur tous ces facteurs :
-Une ou deux cigarettes par jour vraiment ? ou un peu plus, lors des soirées ?
-Nous reprenons l'histoire familiale (les accidents vasculaires, les phlébites chez les femmes de la famille)
-Nous re discutons des facteurs de risque tels que les migraines (simples maux de tête de tension ou vraies migraines ? migraines communes ? migraines ophtalmiques ? migraines précédées de symptômes neurologiques (dites "avec aura") ?
-Nous abordons les règles de bon sens que toute jeune femme devrait connaitre aujourd'hui (mettre des bas de contention lorsque l'on prend un avion long courrier par exemple).
enfin je leur donne l'ordre de grandeur des risques en valeur absolue, en essayant de leur faire comprendre l'ampleur de ceux-ci.
-Ces discussions sont aussi l'occasion de revoir les conditions, et les raisons pour lesquelles ces jeunes filles et jeunes femmes sont aujourd'hui sous Diane 35 ou pilule de 3ème et 4 ème génération : parfois prescription  par un praticien  qui n'a pas suivi les recommandations  (il en existe, il faut bien le reconnaître !) puis renouvelée ensuite par des gynécologues successifs car cette pilule convenait bien. parfois aussi prescription dans les règles : diane 35 en raison d'une acné importante, chez une jeune fille n'ayant pas besoin de contraception et ne souhaitant pas recourir à l'isotrétinoine, ou pilule de 3 ème ou 4 ème génération chez une jeune fille qui ne supportait pas une pilule de 2 ème génération (aggravation d'une acné, tension mammaire, prise de poids....)
Chaque histoire est particulière : en discutant ensemble, nous mesurons aussi le poids des symptômes gynécologiques dans la vie de certaines femmes, et leur retentissement au quotidien : acné floride difficile à gérer "socialement" , règles douloureuses et hémorragiques au point de justifier un absentéisme scolaire, migraines menstruelles, etc...

La crise que  patientes et gynécologues (et/ou médecins généralistes/ sages femmes/) vivent aujourd'hui a en tout cas un intérêt immense : celui de faire reconsidérer par chacun l'existence et le poids de chaque facteur de risque vasculaire, et de prendre conscience que tout traitement médical, quel qu'il soit, a nécessairement , s'il est efficace au sens "pharmacologique " du terme, des avantages et des inconvénients, des bénéfices et des risques.


http://sites.google.com/site/pascalethissantedesfemmes/home





dimanche 10 février 2013

Le site "Santé des femmes" est désormais en lien

Le site "Santé des femmes" est désormais en lien avec ce blog.

Bon dimanche

Quoi de neuf





Samedi 2 février 2013 

Impact de la contraception hormonale sur le risque carcinologique" 
P This 
Journée annuelle du Collège de Gynécologie de Bordeaux et du Sud-Ouest
"Le gynécologue et la contraception, nouveau contexte, nouveaux enjeux"
Palais des congrès de Bordeaux


Mardi 8 janvier 2013 : 
"Fertilité après cancer gynécologique" 
P This 
Conférence dans Le Pôle d'Endocrinologie Métabolisme, 
Hôpital de la Pitié Salpétrière
12 heures 


Vendredi 1er juin 2012 : 
Séminaire de  formation médicale en infertilité du couple destiné aux gynécologues, endocrinologues, andrologues et biologistes
IT Project. 
Lecture et compréhension de l'imagerie en infertilité. N Perrot, P Oger. 
Cancer et AMP.  M Grynberg, P This. 
Pavillon Dauphine.






Ce site est en relation avec un blog, à l'adresse http://drpthis.blogspot.com


Lundi 16 avril 2012: Un séminaire invité à l'Université McGill, de Montréal, Canada :
"Fertility Treatments and Pregnancy in Breast Cancer Survivors: When, What, Which Patients?"
Dr P. This

lundi 28 mai 2012



J Clin Oncol. 2012 Feb 10;30(5):533-8. Epub 2012 Jan 9.

Randomized trial using gonadotropin-releasing hormone agonist triptorelin for the preservation 

of ovarian function during (neo)adjuvant chemotherapy for breast cancer.


http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/222310

Chez les jeunes femmes présentant un cancer du sein débutant, une chimiothérapie est très
souvent prescrite pour réduire le risque de récidive. 
Cette chimiothérapie peut altérer la fonction ovarienne et perturber la fertilité ultérieure. 
De nombreux travaux portent actuellement sur les moyens de préserver la fertilité de ces
jeunes femmes. 
Une piste serait la prescription, pendant la chimiothérapie, d'un agoniste de la LH-RH par
voie injectable. Ces composés, en diminuant la sécrétion des hormones hypophysaires FSH et LH, mettent
 les ovaires au repos.
Pour certains chercheurs (quoique ce soit controversé), cette mise au repos favoriserait la
 protection du tissu ovarien pendant l'administration de la chimiothérapie. 
En 2011, une équipe Italienne avait retrouvé un effet protecteur de cette stratégie et publié
leurs résultats dans la prestigieuse revue JAMA

Une nouveau travail vient de paraitre dans le Journal of Clinical Oncology.
Il s'agit de la publication  par une équipe Américaine d'un essai prospectif randomisé portant
sur 124 jeunes femmes qui ont reçu ou non un agoniste de la LH-RH, la triptoréline, en même 
temps qu'une chimiothérapie.
L'intérêt de cette étude réside dans le fait que les résultats étaient stratifiés sur l'âge des 
patientes, le caractère hormono dépendant ou non de la tumeur du sein, et le type de 
chimiothérapie. 
Le pourcentage de femmes qui ont retrouvé des règles après la chimiothérapie ne différait
pas significativement entre le groupe "agoniste" (88 %) et le groupe contrôle (90 %).
Pour les auteurs, la prescription d'un agoniste de la LH RH pendant la chimiothérapie
n'améliore pas le pourcentage de femmes qui retrouvent des règles après la chimiothérapie.

Il faudra donc attendre d'autres études pour confirmer ou infirmer cette stratégie...

samedi 21 avril 2012

Montréal, Canada

Lundi 16 avril 2012:

Un séminaire invité à l'Université McGill, de Montréal, Canada :

"Fertility Treatments and Pregnancy in Breast Cancer Survivors: When, What, Which Patients?"
Dr P. This